Avant-Première VO : Review Cable #12
2 mars 2009[FRENCH] Cable étant dans le cirage, c’est la petite mutante rousse qui est obligée de prendre les choses en main. Mais d’abord, mutante… depuis Messiah Complex on n’arrête pas de nous dire que la fillette est une mutante. Mais où sont ses pouvoirs ? La question commence à être posée avec insistance alors que par ailleurs un message signé Summers fait surface.
Cable #12 [Marvel]
Scénario de Duane Swierczynski
Dessins de Jamie Mckelvie & Ariel Olivetti
Sortie aux USA le 4 mars 2009
Le deuxième arc de la série aura surtout utilisé Cable dans un rôle atypique, celui d’un guerrier rangé des affaires (finalement pas si différent du Wolverine de Old Man Logan) qui s’occupait pacifiquement de sa petite famille. C’est certain que ça change de bon nombre d’aventures mutantes mais en même temps il faut dire ce qui est : Cable en train de faire la cuisine et de manger en famille, ca va bien un ou deux numéros mais ca devient vite lassant. Cable #12 semble terminer la mue de que la série a entamée dans l’épisode précédent. A savoir que le « bonheur familial » n’est plus de mise pour le fils de Cyclops. Plus encore : la petite Hope, en prenant les choses en main, montre qu’elle a retenue bien des choses de l’éducation dispensée par Cable, un peu comme un tandem à la Batman/Robin dans un contexte post-apocalyptique…
Même si je comprends à un certain niveau ce que Duane Swierczynski a voulu instaurer pendant certains épisodes, ce retour aux affaires sérieuses est le bienvenu. Tout comme la transition entre les époques est marquée par un changement de dessinateurs qui nous ramène à… Ariel Olivetti. Jamie Mckelvie s’est pas mal tiré de son passage (qui constitue la plus grosse partie de l’épisode) mais – sans lui manquer de respect – il n’est tout simplement pas Olivetti. Cable amorce ainsi un virage qui l’amène vers le prochain crossover avec X-Force (Messiah War) mais aussi plus directement vers les affaires mutantes. Après tous les remous causés par la naissance de la petite fille, il va falloir maintenant nous montrer ce qu’elle vaut…
[Xavier Fournier]