Avant-Première VO: Review Catwoman #50

[FRENCH] Catwoman is the new black… Selina Kyle est en prison, là où ses adversaires sont certains de pouvoir la coincer. Un chat enfermé est-il pour autant un chat foutu ? Non, car elle peut compter sur quelques alliés qui veulent la délivrer. Et si vous pensez deviner quel est le génie qui tient assez à elle pour la libérer, l’épisode propose quelques rebondissements à tiroirs qui font qu’on se demande jusqu’à la fin qui est l’énigmatique Mister Blonde.

Catwoman #50 [DC Comics] Scénario de Frank Tieri
Dessins d’Inaki Miranda, Geraldo Borges, Dan Panosia & Alex Ponat
Parution aux USA le mercredi 9 mars 2016

Selina Kyle, Catwoman, enfermée en prison, ça a des côtés du Punisher ou de Rorschach au pénitencier. Quoi que peuvent en penser ses codétenues, ce n’est Kyle qui est coincée avec eux mais bien le contraire, comme on le découvre – si besoin est – dans les premières pages. Pour autant Catwoman n’est pas la « reine de la promo ». C’est à dire que si elle arrive à mater le commun des mortelles dans l’établissement, elle a des problèmes d’un tout autre ordre. Le Pingouin, bien décidé à récupérer une pierre précieuse, a en effet envoyé ses hommes… qui ont remplacé les surveillants de la prison. Autant dire que face à certains des adversaires les plus dangereux de Batman, Selina n’est pas à la fête. Heureusement elle va bénéficier d’une aide inattendue, de la part d’autres citoyen(ne)s du bat-verse, guidé(e)s par un bienfaiteur mystérieux, un homme plein de ressources, une sorte d’Oracle au masculin…

« No sleep ’til Gotham, Kitty Cat! »

D’habitude je suis vraiment très méfiant quand je vois le nom de Frank Tieri. Sachant qu’il est capable, il est vrai, de surprendre, mais que la plupart du temps sa production est quand même très poussive, quand il ne faut pas dire franchement mauvaise. Mais dans d’autres cas (comme pour son Black Knight chez Marvel), c’est le contraire. Ici, c’est bien ce qui se produit. L’affaire est assez bien menée, d’autant qu’au moment où je me disais qu’il y avait quand même beaucoup d’évasions de pénitenciers chez DC en ce moment (cf. Harley Quinn #25), à plus forte raison parce que certains protagonistes sont en commun, Tieri arrive à aligner les éléments dans un certain sens… qui n’était pas celui qu’on attendait et qui, pourtant, sonne un peu comme un début de fin convenable pour la série (qui s’arrête en juin). L’autre jour je disais que Green Lantern #50 ne tenait pas les promesses d’un numéro anniversaire mais ici, c’est bien le cas. La rencontre dans le restaurant, vers la fin, vaut le détour car – en ce qui me concerne en tout cas – on ne le voit pas venir. En seconde partie, on trouve également une autre histoire lors de laquelle Catwoman doit affronter la Justice League (rien que ça !) pour voler un talisman visiblement lié à l’origine de Blackmask mais aussi de la Cour des Hiboux. Rien qui change fondamentalement Selina mais c’est assez joli à regarder. Globalement c’est un numéro assez agréable, qui aurait pu jouer facilement le rôle de conclusion pour toute la série.