Avant-Première VO: Review Convergence: Speed Force #2
9 mai 2015[FRENCH] Wally West, ses enfants et une tortue rapide se mesurent aux ressortissants de Flashpoint, en particulier la version virago de Wonder Woman et de ses Amazones. Un épisode qui s’occupe surtout de gagner le combat comme un objectif en soi.
Convergence: Speed Force #2 [DC Comics]
Scénario de Tony Bedard
Dessins de Tom Grummett
Parution aux USA le mercredi 6 mai 2015
Je parlais hier d’une Question qui tire sa révérence avec brio, en donnant le meilleur d’elle-même et d’autres séries qui, peut-être, se sont égarées. Convergence: Speed Force en fait partie car, après le plaisir de retrouver Wally & Cie le mois dernier, ce dernier numéro ne s’occupe guère que d’une chose. Vaincre (ou pas) une version furieuse de Wonder Woman. « Et pis c’est tout », comme dirait l’autre. Et du coup, au final, cette histoire me laisse l’impression d’un fill-in. Tout est bien qui finit bien, on range les choses où on les a retrouvés mais sans vraiment s’étendre dessus, sans donner aux héros cette occasion de briller. Ce que je veux dire, c’est que – si, vers la fin, tous les dômes y passaient et que l’on nous disait qu’en fait c’était la dernière occasion de voir ces personnages – il y a des séries où je pourrais m’estimer satisfait qu’ils aient pu fonctionner au moins une dernière fois (Question…) et d’autres où je me dis « on t’a donné une chance de montrer de quel bois tu étais fait et voilà comment tu as occupé ton temps ? ». Et vous aurez compris que c’est le sentiment que me laisse ce numéro.
Pourtant, à peu près avec les mêmes protagonistes, il y avait des choses à faire. Il aurait suffi d’inverser les rôles, de montrer Wally et ses gamins rendant visite au dôme de Flashpoint et de montrer à quel point leur manière de faire aurait été différente de celle de Barry par exemple. Il y a bien ce sentiment paternel qui anime Wally, oui. Mais, sans que Convergence: Speed Force soit un mauvais comic-book, c’est servi sans grande fantaisie, avec comme un parfum de service minimum. Et c’est bien dommage.
[Xavier Fournier]
Les couv’ de Brett Booth…. <3