Avant-Première VO: Review Daredevil #36
21 février 2014[FRENCH] Il y a décidément des choses sympathiques qui sortent cette semaine et l’ultime épisode de Daredevil (en tout cas avant une relance) par Mark Waid et Chris Samnee faut le détour. Waid referme la porte non seulement de la série mais tire aussi le rideau sur des éléments qui auront rythmé la vie de Matt Murdock pendant un peu plus d’une décennie.
Daredevil #36 [Marvel Comics]
Scénario de Mark Waid
Dessin de Chris Samnee
Parution aux USA le mercredi 19 février 2014
Mis devant un chantage en apparence insoluble, Daredevil a trouvé le moyen de griller la politesse à ses ennemis et de les attaquer de la manière la plus inattendue qui soit, en effaçant tout obstacle. Difficile de dire exactement de quoi il retourne sans griller le contenu de ce numéro et de celui qui l’a précédé. En leur forçant la main, DD force la conclusion. Mais j’utilise ce verbe de « forcer » dans un bon sens. Matt Murdock redevient maître de son destin, ce qui n’était plus le cas au moins depuis le début du run de Brian Michael Bendis ou même depuis la mort de Karen… Non pas que je veuille dire que ces années là étaient creuses, mais le chapitre qui se referme dépasse de loin le cadre de la seule série associée à Waid.
Presque tout sera différent (allez, rassurez-vous, le costume rouge reste !), nouvelle vie, nouveau cadre. Et Waid trouve même le moyen de justifier le retour vers un contexte lié aux années 70 sans que ce soit artificiel, sans que ce retour soit sans objet. Pour son cinquantième anniversaire Daredevil passe un tournant de son existence et va, en un sens, changer de monde. Autant on peut râler parfois sur les relances de séries qui ne sont pas justifiées, autant pour le coup le scénariste arrive ici à insuffler « conclusion d’une époque » qui fait que – même si ce seront à nouveau Waid et Samnee dans la future série – le sentiment de finalité est là et bien là. Un travail d’orfèvre dont on sort pressé de lire la suite !
[Xavier Fournier]
Peut être la meilleure série Marvel actuelle…
J’aime bien qu’on reprenne en partie l’idée qu’Englehart avait pour DD aprés Born Again.
En plus ça faisait bien 20 ans que DD se faisait « out-ter » dans la presse, il était temps de passer à autre chose.
Non, sorry, mais ca ne vient pas d’Englehart. Ce dernier voulait relocaliser DD vers Los Angeles pour en faire un West Coast Avenegrs. La référence que Waid fait est plus ancienne (et c’est sans doute celle dont s’inspirait Englehart en son temps). Waid lorgne explicitement sur l’époque où Matt vivait avec Natasha à San Francisco (en gros l’époque où la série portait sur sa couverture le titre « Daredevil and the Black Widow« .
J’avais bien compris. Mais je trouve que cette volonté de repartir à zéro sur la cote Ouest après un chamboulement majeur dans sa vie à NY se rapproche plus de l’idée d’Englehart que de son premier déménagement dans les 70’s.
C’est sous-estimer ce qui lui était arrivé dans les 70’s (la perte de Karen). Pour l’époque c’est comme si Lois Lane avait rompu avec Clark Kent et que ce dernier était parti refaire sa vie avec Catwoman. 🙂
Ça ne m’a pas marqué plus que ça à l’époque mais j’ai lu ces épisodes quand j’avais 11 ans. A l’époque toutes ces histoires d’amour c’était des trucs de filles. Aujourd’hui encore le grand romantique que je suis doit faire un blocage sur l’aspect dramatique de la rupture avec Karen.
En tout cas, c’est une super période pour DD et j’en profite bien ! ^^