Dessin de Steve Epting, Carmine Di Giandomenico, Ming Doyle, Leinil Francis Yu, Farel Dalrymple…
Sortie aux USA le mercredi 23 novembre 2011
A force de crier au loup ou tout au moins de tuer des héros à tours de bras en jurant que « rien ne sera plus jamais pareil » avant de ramener le cher disparu quelques mois plus tard, Marvel a de plus en plus de mal à convaincre sur ce genre de manoeuvre. Le « trépas » d’Human Torch l’an dernier partait déjà mal, entre une scène de mort qui n’en était pas une (une porte qui se refermait juste sur la Zone Négative) et le compte à rebours vers un numéro 600 qui n’avait pas échappé aux fans. Bref, Johnny Storm allait revenir. C’était évident. C’était écrit. A partir de là autant évoquer d’emblée ce qui peut paraître pour un *spoiler*… Le peu d’âme qu’on avait mis dans le départ… se retrouve à l’arrivée. Difficile de se prendre de passion pour le retour de Johnny Storm, alors qu’en même temps Jonathan Hickman arrive à bien placer quelques répliques. Namor le Sub-Mariner qui place son plan drague même en cas d’invasion… Ben Grimm qui ne manque pas de se foutre de sa gueule… Reed Richards incapable de faire passer sa famille avant le bien général… Et Spider-Man incapable de faire le contraire. Ca c’est pour le premier chapitre…
L’autre partie évoque le devenir de Johnny pendant ce temps. Il était où, le Johnny ? Dans un contexte qui, par la force des choses, ne peut qu’évoquer très fort Planet Hulk et les Warbound. D’un autre côté, c’est bien que le personnage n’ait pas passé tout ce temps dans des limbes et qu’il revienne un tout petit peu changé. Mais la logique d’Annihilus (et à travers lui d’Hickman) me laisse un peu perplexe. La Zone Negative, ce n’est pas cet endroit qui avait causé les crossovers Annihilation parce que justement les barrières de cet univers s’étaient ouvertes sur le notre ? L’importance que prend le portail s’explique du coup assez mal. Sorti de là le scénariste continue de détailler le folklore des personnages annexes et utilise même les retombées des épisodes récents de Thor pour renforcer le rôle de Galactus. C’est par ce bouillonnement et ces redirections que le numéro trouve sa vraie dimension. Une réserve cependant : il est certain qu’Hickman est lancée dans son idée depuis de nombreux mois et que ce #600 se veut un point culminant. Autrement dit il s’adresse principalement à ceux qui suivent déjà. Et si d’aventure vous êtes un lecteur revenant surtout pour le côté numéro anniversaire, tous les méandres avec les épouses de Black Bolt risquent de vous égarer et il vous faudra vous accrocher à quelques lignes de résumé sur la page de garde. Globalement, on aurait pu lire pire, bien pire, mais Marvel a vraiment un chantier pour recréer de l’émotion autour de ces événements. Parce que là, après Fear Itself, l’éditeur est en train d’user la ficelle des « retours » à la vitesse Grand V…
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