Dessins de Diogenes Neves
Sortie aux USA le mercredi 23 juin 2010
Suite aux événements de Justice League: Cry for Justice et de la fin de la précédente série (ex Green Arrow & Black Canary), la ville chère à Oliver Queen a payé le prix fort : son centre a été détruit par Prometheus, ce dernier étant à son tour assassiné par un Green Arrow fou de vengeance… Et qui par la suite s’est soumis à la justice, tout en perdant dans le processus son mariage avec Black Canary. Relaxé à la vue des circonstances atténuantes exceptionnelles (finalement Green Arrow n’est pas très différent d’un type qui serait arrivé à tuer Oussama Ben Laden au lendemain du 11 septembre 2001), le héros n’a été réellement condamné qu’à une seule restriction : ne jamais remettre les pieds à Star City. Or, pour ceux qui connaissent un peu Oliver Queen, on sait bien qu’il suffit d’interdire quelque chose à Green Arrow pour qu’il s’y précipite… Quelques mois plus tard cette nouvelle série s’ouvre donc sur le héros qui est devenu une sorte de Robin des Bois dans une forêt pratiquement déserte… D’ailleurs les auteurs n’étaient peut-être pas obligés d’enfoncer le clou avec des indices aussi peu subtils que des avenues nommés « Sherwood » et ce genre de chose. Ça va, on a compris, oui, c’est un Robin des Bois masqué (information qui nous avait déjà bien traversé la tête ces dernières années). Et que fait Green Arrow au milieu d’une forêt déserte ? Ben il attend qu’une bande de racailles y poursuivent une jeune passante…
De fait, sur Green Arrow et son positionnement dans la série, on n’apprend guère plus que ce que les previews nous laissaient déjà entrevoir. Et le fait de voir déjà rappliquer un guest-star (Green Lantern) dans le deuxième épisode me semble un peu épuiser d’autres possibilités. D’une part, c’est curieux que Green Lantern ait attendu autant pour inspecter la forêt liée à Brightest Day. D’autre part on aurait voulu en voir plus de la vie de Green Arrow dans cet environnement avant que d’autres héros s’en mêlent. Mais ces inconvénients vont de paire avec certains points forts : On ne pourra pas, par exemple, accuser la série Green Arrow de tromper le lecteur avec son logo Brightest Day (au contraire de Justice League of America ces derniers mois). Finalement le principal élément nouveau dans la série vient de l’introduction d’une nouvelle adversaire potentielle qui, avec sa manière de se masquer, fait forcément un peu penser à Oberon Sexton dans Batman & Robin… On reprochera cependant à ce premier numéro de nous en dire assez peu par rapport à ce qu’on pouvait déjà deviner (ne serait-ce que sur la couverture) de la vie nouvelle de Green Arrow (ceci dit la fin nous laisse quand même entrevoir que le mystère lié à la forêt va s’épaissir dans les mois à venir). Et même si Diogenes Neves n’est pas fondamentalement mauvais, je reste convaincu qu’un vrai relaunch de Green Arrow méritait un dessinateur plus en vue…
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