Dessins de Doug Mahnke
Parution aux USA le mercredi 14 septembre 2011
Comme quoi une serie peut continuer sans balancer le bébé avec l’eau du bain. La dernière fois que nous avons croisé Hal Jordan, il venait de se faire débarquer des Green Lanterns. On le retrouve toujours réduit au rang de simple civil mais surtout replongé dans le quotidien de la vie de tous les jours. Et là, on pourra dire ce qu’on voudra du volume précédent mais celà faisait bien quatre ans qu’on n’avait pas vu le héros se préoccuper des « basses besognes » de la vie humaine. Disparu de la Terre depuis des lustres, il a perdu son travail, n’a pas payé son loyer… Et Jordan est un peu paumé, assez pour ne pas saisir la (jolie) main qu’on lui tend. Geoff Johns dresse ici le portrait d’un héros finalement plus doué pour être Green Lantern que pour se contenter d’être le « simple » Hal. Mais pour autant il reste l’intrépide bonhomme qu’un anneau vert avait autrefois jugé comme l’être le plus brave de la Terre. Même s’il agit avant de se poser les bonnes questions. Le retour à la vie humaine de Jordan est une bonne manière de réintroduire un élément « terre à terre » qui avait manqué aussi bien au héros qu’à la série ces dernières années. Et surtout, plutôt que de nous raconter ça en mode « émo », lent et décompressé, la situation se prête au contraire à quelque chose de dynamique où le personnage, plus du tout habitué à des choses comme se rendre d’un point A à un point B en voiture, doit réapprendre une certaine logique.
Bien sûr, la situation est un peu « pensée » pour rapproche le Hal Jordan des comics du Hal Jordan gaffeur du cinéma. Les réticences justifiées qu’on peut avoir envers l’adaptation de cet été ne valent cependant pas pour le comic-book, autrement plus dynamique. Au moins c’est bien prévu pour éventuellement capter le public qui ne connaitrait Jordan que par le cinéma, sans pour autant trahir la BD d’origine. Ceux qui lise Green Lantern pour un certain sentiment cosmique n’ont cependant pas de raison d’avoir peur puisque Sinestro occupe une partie non négligeable de l’épisode et continue de jouer les agitateurs (même si son nouveau rôle le destabilise forcément). Entre un héros qui voudrait être Green Lantern mais ne l’est plus et un bad guy qui ne veut pas l’être mais n’arrive pas à s’en échapper, la dynamique du titre promet. Seul petit flou de l’histoire : Sauf erreur de ma part on avait quitté Carol en nouvelle reine des Zamarons. Ici, il semble que (sans que son passé soit effacé) elle ait regagné la Terre dans des circonstances qui demandent à être précisées. Green Lantern #1 ne réinvente pas la série. Si vous avez toujours détesté le titre où les personnages, il y a de fortes chances que le numéro ne transforme pas votre avis d’un coup de baguette magique. Néanmoins ceux qui reprochaient à la revue d’être une sorte de crossover cosmique permanent trouveront ici de quoi revoir une partie de leurs arguments. Globalement ce premier numéro n’annule rien et, au contraire, construit sur du solide. Les ventes des mois à venir nous diront si les hypothétiques nouveaux lecteurs s’y retrouvent mais en tout cas le lecteur/fan de Green Lantern déjà en place ces dernières années n’a rien à craindre : il retrouve bien son héros, même l’univers DCnU !
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