Dessin de Doug Mahnke
Parution aux USA le mercredi 22 mai 2013
Voilà quelques mois que je regarde le compte à rebours défiler, qu’on se rapproche de la fin du Green Lantern de Johns et que je me dis… Ca va se planter sur la fin, il n’aura pas la place de trouver une conclusion satisfaisante dans l’espace (à plus d’un titre) qui lui reste. A plus forte raison parce que l’arc récent sur le First Lantern a bouffé de la place dans les quatre séries de l’univers GL sans forcément apporter beaucoup de réponse. Et le voilà, le dernier chapitre, celui où il faut, en gros, libérer et sauver l’univers, ressusciter Hal Jordan, régler le sort des Guardians of the Universe et trouver un sens à un maximum de choses. Alors, clairement, si Geoff Johns n’est pas votre tasse de thé, ce n’est pas au bout de neuf ans, sur l’ultime numéro, qu’il va vous conquérir d’un coup de baguette magique. Mais Geoff Johns restera le scénariste le plus important sur la série après John Broome lui-même (le créateur d’Hal). Certes Dennis O’Neil a fait des merveilles à ses heures mais rien qui puisse à ce point réinventer la mythologie des Lanterns. Très sérieusement je pensais que ce dernier numéro allait se planter, qu’on allait finir avec un « to be continued » ou je ne sais quoi pour booster les auteurs suivants. Et finalement non. Oui, il y a bien des endroits où on sent que les finitions sont un peu rapides. Le passage d’Hal par la case « bague noire » est un peu furtif (mais néanmoins essentiel) par rapport à ce qu’on nous avait laissé entendre il y a quelques mois. Oui, Simon Baz joue un peu le touriste dans l’affaire. Oui, à un moment, on évoque vaguement l’existence du Spectre à une époque où, dans le nouvel univers DC, il n’était pas supposé exister. Oui, j’aurais préféré que Green Lantern Corps #20 ne révèle pas une partie (mais seulement une partie) de la fin quelques jours avant. Oui, l’identité du narrateur ne trompera pas grand monde non pllus. Mais le reste est massif et ressemble à un vrai final. Ce n’est pas seulement le point culminant de la saga du First Lantern (qui lui aussi laisse quelques questions ouvertes d’ailleurs). C’est aussi la fin de Sinestro War, la fin de Blackest Night, la conclusion d’un cycle entamé avec Green Lantern: Rebirth.
Et puis, plus tard, quand le dernier coup de poing est donné, quand la dernière bague a changé de main ou explosé, quand tout le monde peut se préparer à rejoindre ses couleurs… Là commence l’épilogue. Et dans le genre la seule chose que ca puisse m’évoquer c’est l’ultime épisode du Incredible Hulk de Peter David. Oh, non, Geoff Johns ne termine pas sur une fin ouverte. Au contraire. Il montre sa fin pour les personnages. Il referme la parenthèse. Ca prend des allures qui n’ont plus rien à voir avec la fin d’un run mais seraient dignes de la fin d’une série. C’est LA fin. Et après ça une seule impression demeure: « Whoa. Je n’aimerais pas être le pauvre auteur qui va être obligé de passer derrière ça ». Tout n’aura pas été parfait dans cette presque décennie mais le boulot est fait, jusqu’à la fin, et il vibre de l’affection de Johns pour les personnages, jusqu’à nous donner le genre de conclusion ultime qu’on n’est pas supposé nous montrer dans le « feuilleton » des comics. Chapeau bas…
[Xavier Fournier]
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