Dessin de Gerardo Sandoval
Parution aux USA le mercredi 12 novembre 2014
Les Gardiens de la Galaxie font face à deux menaces : une attaque extraterrestre contre qui même des pointures comme Gladiator ou Star-Lord ne peuvent rien. Pour le coup les ennemis des Gardiens semblent inexplicablement plus formidables qu’avant (mais c’est peut-être un point qui sera éclairci dans les épisodes à venir). L’autre danger est le déséquilibre temporel qui touche cette ère, des personnages se réveillant d’un jour à l’autre très différents de ce qu’ils étaient avant (ce qui normalement devrait quand même limiter le côté « un jour sans fin de Geena, je vois mal comment les évènements peuvent se répéter si la réalité est si instable). On ne peut pas dire qu’on s’ennuie… mais il manque beaucoup d’âme à l’ensemble.
Ce deuxième numéro de Guardians 3000 me laisse assez perplexe. Fan de longue date des personnages, de ces vrais Gardiens de la Galaxie, l’idée de leur retour avait tout pour me plaire. En tout cas en principe. Mais il faut bien voir que pour la deuxième fois (et sans doute plus encore que dans le premier numéro), on nous montre une équipe qu’on daigne à peine nous présenter avant de partir dans des explications sur le temps « cassé », avec de vagues voisinages avec Edge of Tomorrow : le temps est rebooté de manière régulière et seule la nouvelle membre des Guardians en est consciente. Jusque là pas de problème, c’est une base de départ qui en vaut une autre. Mais les personnages sont assez peu mis en valeur. Et j’ai vraiment beaucoup de mal à voir comment un lecteur qui n’aurait pas un affect existant pour Vance Astro, Charlie-27 ou les autres pourrait s’investir dans cette histoire. Et cela vaut aussi pour des personnages neufs comme Geena Drake ou A-Sentience. Geena n’est qu’un gimmick, elle n’existe que pour souligner cette histoire de temps, mais on ne sympathise pas vraiment avec elle. A-Sentience est un danger, mais sans grande envergure ou personnalité, une sorte de Brother Eye du pauvre… Dans le marché actuel, l’approche de Dan Abnett semble pour le moins risquée, presque suicidaire. Pas de mise en place et du chaos certes voulu, assumé, mais qui peut paraître clivant. De quoi perdre une partie des lecteurs, pour ne s’adresser qu’aux « intégristes » de la série des années 70 ou 90. Gladiator ou Star-Lord ont presque plus de temps de parole que certains des Gardiens. Il va falloir que ces Guardians 3000 activent le pas dans les épisodes à venir. Non pas pour ce qui est de l’action (il y a la dose) mais pour aller plus au fond des choses. Arrêtons de parler du temps cassé et voyons un peu les personnages agir. A moins que tout ça mêne vers un préambule de Secret Wars, ce qui est possible aussi. Mais dans l’état la série peine à décoller…
[Xavier Fournier]
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