Avant-Première VO: Review Guardians of the Galaxy #22
20 décembre 2014[FRENCH] Venom joue « le huitième passager ». Après s’être séparé de son hôte humain, il joue aux chaises musicales avec différents Gardiens. Comment régler l’affaire alors qu’on est au milieu de l’espace et que Star-Lord a bêtement égaré le gadget prévu à cet effet ?
Guardians of the Galaxy #22 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de Valerio Schiti
Parution aux USA le mercredi 17 Décembre 2014
Il de bon ton de dire aujourd’hui que les Marvel Comics se bornent à imiter le cinéma. Et d’une certaine manière des indices pointent dans ce sens (comme par exemple le walkman de Peter Quill, aperçu dans une des scènes de cet épisode). Mais les apparences sont régulièrement trompeuse et si les cinq Gardiens « centraux » sont à l’évidence raccord avec ce qu’on a pu voir à l’écran, il ne faudrait pas pour autant oublier que l’équipe incorpore désormais deux autres membres humains, Captain Marvel et Venom, que l’on a certainement pas vu dans le film des Gardiens. Projeter le symbiote dans l’espace a été une bonne idée dans le sens où on a la promesse tacite d’en apprendre plus sur la nature de la bestiole. Mais à ce stade cela ne reste qu’une promesse car malgré tout l’espace réservé à Venom dans ces pages, on en reste surtout à jouer à chat-perché avec le symbiote, qui ainsi le loisir de posséder différents personnages majeurs de la série. C’est trop répétitif pour générer une réelle émotion…
Et surtout, malgré la performance intéressante de Valerio Schiti aux dessins, je me dis que pour le coup j’aimerais que la série s’inspire d’une qualité qu’avait le film mais qu’on retrouve peu ici : l’humour. Car si Peter Quill est désormais un incompétent notoire (j’ai pratiquement l’impression de lire DR. & Quinch), il manque cette qualité, cette gouaille qui faisait que la chose marchait à l’écran. Il faudrait que le comic-book aille dans le sens de la Justice League International de Giffen et DeMatteis, avec un sens du fun plus caractérisé. Pour l’instant, les choses restent réellement trop premier degré et surtout on est pressé de passer à une autre intrigue (les passages sur Spartax ont l’air d’ailleurs intéressants). Dans l’état cet épisode n’est pas déshonorant, ne comporte pas de grosse erreur de scénario ou de dessin. Mais il lui manque un peu d’âme.
[Xavier Fournier]