Avant-Première VO: Review Harley Quinn #1
6 août 2016[FRENCH] C’est au tour d’Harley Quinn de relancer sa série à la faveur de Rebirth et sans doute pas tout à fait par hasard, la semaine où sort le film Suicide Squad (mais c’est de bonne guerre). Sans transformation spectaculaire du périmètre de la série (les scénaristes restent les mêmes), ce nouveau #1 décrit tout l’entourage d’Harley. Un numéro « reader friendly » pour la nouvelle audience potentielle.
Harley Quinn #1 [DC]
Scénario d’Amanda Conner & Jimmy Palmiotti
Dessins de Chad Hardin
Parution aux USA le mercredi 3 août 2016
Alors que Poison Ivy est obligée de s’éloigner, Harley Quinn en profite pour présenter à son public à la fois qui elle est mais aussi qui l’entoure. La manière de raconter son origine est assez raccord avec ce que l’on en voit dans le film Suicide Squad (bien sûr les deux s’inspirent des écrits de Paul Dini, mais pas de manière opposée) et fait que même quelqu’un débarquant pour la première fois dans un comic-shop devrait se retrouver assez facilement à l’aise. En tout cas pour ce qui est des premières pages de l’épisode, car après, cela se complique un peu ; Les auteurs nous font faire, en effet, le tour des amis d’Harley. Et là, il faut bien le dire, entre ses hommes de mains, son gang, ses animaux de compagnie et ses alliés occasionnels, la liste est longue et donne un peu le tournis. C’est un peu (beaucoup) l’esprit du gag, bien sûr, mais après le côté ouvert du début, le contraste surprend.
« Okay, I admit it. I get too close to everybody »
Sans perdre de temps, Conner, Palmiotti et Chad Yardin confrontent tout ce petit monde à… une invasion zombie, expliquée en détail via une histoire que les lecteurs de comics de longue date reconnaîtront, car elle fait fortement penser à un Fantastic Four Annual de John Byrne. Le procédé permet d’éviter à avoir à faire intervenir un ennemi déjà existant, qu’il faudrait à son tour présenter. Les zombies, tout le monde connaît, comprend les règles. Cela va aussi dans le sens d’accueillir un maximum de nouveaux lecteurs sans pour autant trahir l’univers habituel de la série. Par contre, la première partie du fascicule ayant passé beaucoup de temps à présenter, il reste peu de temps pour l’action proprement dite et on termine par un « à suivre » un peu trop abrupte.
[Xavier Fournier]