Avant-Première VO : Review Impaler #3
22 mai 2009[FRENCH] Les vampires progressent dans l’Amérique et selon l’endroit où l’on se trouve, la population est pour ainsi dire condamnée… ou regarde les événements à la TV tantôt sans comprendre, tantôt en s’imaginant que c’est le jugement dernier. William Harms continue de chroniquer les aventures d’un Dracula tueur de vampires projeté à l’époque contemporaine… Mais qui est peut-être arrivé trop tard…
Impaler #3 [Top Cow]
Scénario de William Harms
Dessin de Matt Timson
Sortie américaine le 27 mai 2009.
Le problème avec les récits à tendance post-apocalyptique, c’est que bien souvent ils se concentrent sur « l’après » en faisant l’impasse sur les événements qui ont amené le grand changement. Regardez des œuvresme « 28 days later » ou Walking Dead et vous verrez qu’en général le héros se réveille comme Cendrillon, le monde ayant changé pendant qu’il était dans les vaps. Même un « I Am A Legend » commence largement après les faits et nous gratifie qu’avec parcimonie de quelques flashbacks. Dans Impaler au contraire le scénariste William Harms n’évite pas cette période « entre deux » où les populations commencent, vaguement incrédules, à réaliser ce qui se passe. Pendant ce temps, sur le terrain, les G.I. voient les pertes augmenter tandis que l’infection progresse.
Les moments avec l’Empaleur sont peu nombreux dans ce numéro, il se fait rare, mais parmi les courtes scènes qui le montre on en apprend un peu plus sur sa philosophie, sur son regard en ce qui concerne l’Enfer et quelques autres notions existentielles de ce genre. Dans la mêlée, il faut commencer à évacuer les civils qui peuvent encore l’être. Mais dans ces conditions une simple chute peut devenir catastrophique. Se pose alors la question de savoir combien de temps on peut perdre, s’il faut sauver chaque individu ou essayer de penser « utile »… On ne peut pas dire que l’histoire progresse énormément mais le climat s’installe de manière assez intéressante.
[Xavier Fournier]