Dessin de Joe Madureira
Parution aux USA le mercredi 2 avril 2014
A l’annonce d’une série sur les Inhumans pour laquelle Marvel comptait mettre tout son poids pour en faire autre chose que des personnages secondaires (façon relance récente de Guardians of the Galaxy), on pouvait se réjouir. C’était – à priori – le retour d’un concept qui rajoutait de la diversité par rapport à la triade Avengers/X-Men/Fantastic Four. Et puis quelque part en route Marvel s’est égaré. En dehors du premier chapitre d’Inhumanity (celui dessiné par Coipel, avec la mort d’un Inhuman classique), Marvel m’a égaré, promené, avec son Inhumanity. Ajoutez que la série a été différée le temps de changer de scénariste (Charles Soule en lieu et place de Matt Fraction) et beaucoup de choses restent donc à prouver dans ce numéro. D’autant qu’on semble revenir à un choix similaire à celui du début des années 2000. Le focus semble être sur de nouveaux Inhumans, avec Médusa (au moins sur ce premier numéro) en position de « monitoring ». Ce qui ne me semble pas très heureux. Un peu de sang neuf OK, mais se passer de personnages estampillés Kirby comme Black Bolt, Triton ou Gorgon, c’est vraiment perdre en charisme.
Le dessin de Joe Madureira est efficace. Ca fait longtemps qu’on ne l’avait pas vu se concentrer sur des scènes réalistes, avec des gens « normaux ». Et franchement c’est ce qui donne un peu de vie à ce numéro. Finalement Inhuman me fait beaucoup penser à Heroes, le nuage vert remplaçant l’éclipse qui donne des pouvoirs de manière semi-aléatoire. Dès ce premier numéro on a même presque un équivalent de Sylar. Ce qui peut être bon ou mauvais selon ce que nous dirons les numéros à venir (Heroes, ce n’était pas le concept qui était le problème). Par contre ce qui est préoccupant c’est l’incohérence apparente du scénario. J’aime bien Charles Soule sur d’autres titres donc je suis près à lui laisser le bénéfice du doute mais un des personnages les plus importants de l’épisode se comporte d’une manière au début (« je suis discret, je me déguise pour passer inaperçu et quand je vais d’un endroit à un autre je prends la voiture ou j’escalade les falaises ») et d’une autre à la fin (« boum boum badaboum, rien à foutre de la discrétion, d’ailleurs je vous ai pas dit ? Je peux utiliser la téléportation ! »). Et il faudra qu’on m’explique comment dans le premier cas il sait à l’avance où va se trouver le transformé alors que dans le second il ne le sait qu’après coup. Sans parler de l’idée qu’un seul homme puisse se « surveiller » l’évolution de plusieurs nuages à travers le monde. C’est donc relativement biscornu et contradictoire. Mettons que ça vient des douleurs de l’enfantement de la série. Mais il faudra vraiment plus établir les choses dès le deuxième épisode…
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