Dessin de Ryan Stegman
Sortie aux USA le mercredi 14 mars 2012
On retrouve le Chris Yost d’X-Force, avec sa cette manière de réinjecter des concepts laissés dormants depuis les années 90 (ici, la Guilde des Assassins, groupuscule anciennement lié à Gambit et donc à la mythologie des X-Men). Certains crieront sans doute au retour des 90’s mais enfin, comme dans X-Force, nous sommes ici dans un titre qui puise lui-même ses racines dans cette période, il y a une certaine forme de justice. Et puis après tout pourquoi s’enquiquiner à créer une organisation criminelle alors qu’il y en a tant qui ne servent à rien. Yost brode d’ailleurs judicieusement des relations passés et mystérieuses entre les Assassins et le héros de cette série. Visiblement leurs relations ne sont pas bonnes et tout ça permet de démontrer qu’il n’est pas resté des années dans l’univers Marvel à ne rien faire. Et puis espérons aussi que c’est une première marche vers un examen de la culpabilité du personnage pour tous ses actes d’antan. Juste une petite question : si certains des personnages sont capables de le reconnaître de visu, est-ce que ça ne devrait pas aussi empoisonner la vie de son modèle, qui lui ressemble comme deux goûtes d’eau ? Mais ce n’est pas le côté bataille de superpouvoirs qui tient le haut du panier dans ce numéro. D’une certaine manière l’objectif principal reste sa vie privée. Ou son absence de vie privée…
Le nouveau détenteur du nom Scarlet Spider est à peu près aussi doué pour les relations sociales qu’un… bout de bois. Il ne sait juste « pas faire » mais il attire sans doute un peu de pitié puisque qu’il continue de voir entrer des gens dans son cercle (ici Annabelle Adams) au fur et à mesure qu’il a besoin d’aide. Et comme il ne se voit pas comme un héros, il ne prend pas les précautions habituelles, ne se donne même pas la peine de cacher son identité, ce qui donne à cette série une dynamique très particulière, un peu en dehors des règles habituelles de Marvel. Jusqu’ici je m’en tenais au concept d’un Spider-Man ayant le caractère d’un Wolverine mais finalement je me demande s’il n’y a pas un peu du Shadow dans cette manière de collectionner des alliés tout en leur cachant son passé. J’apprécie aussi que Yost pratique la diversité dans sa série sans nécessairement en faire des tonnes. Ici, on en apprend plus sur le Docteur Meland sans avoir besoin d’en faire des tonnes et de nous balancer une splash page. La réaction minimaliste du Scarlet Spider est d’ailleurs très bien exécutée. Dans un registre voisin, on apprécie aussi le gag avec le manque de gratte-ciels… Globalement la série continue d’être une bonne surprise.
[Xavier Fournier]
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