Après Clone Conspiracy et Secret Empire, Spider-Man et Octopus se sont entendus pour s’ignorer. Otto s’installe donc à San Francisco, bien décidé à se créer une nouvelle vie et à montrer qu’il excelle là où les autres se contentent de résultats moyens. Avec des méthodes atypiques, le Superior Octopus se retrouve vite face à des menaces diverses comme le Night Shift ou Hydra. Mais surtout la petite graine de Spider-Geddon est plantée dans ce numéro…
Scénario de Christos Gage, Jed MacKay
Dessins de Mike Hawthorne, Mark Bagley
Parution aux USA le mercredi 3 oct 2018
Christos Gage avait collaboré au Superior Spider-Man de Dan Slott et, franchement, dès les premières pages de de ce numéro, la chose devient évidente (à supposer qu’un doute existait). Le scénariste possède la voix qui convient pour poursuivre les mésaventures d’un Doctor Octopus régénéré, toujours acerbe et convaincu de sa supériorité. L’intérêt du retour d’Otto, c’est qu’il ne réagit pas comme les autres redresseurs de tort. D’une certaine manière, il se moque d’ailleurs de faire le bien. Seule l’idée de l’emporter, de s’imposer, l’anime. Et sa notion d’efficacité fait que les combats ne se terminent pas de la même manière que si c’était Peter Parker, le Punisher ou Wolverine qui étaient les protagonistes. Toute la mission de Gage est donc de penser « autrement », de nous donner un antihéros dont les réactions et les solutions ne vont cesser de nous surprendre. Gage fait aussi un bon boulot (mais un peu plus « forcé » quand même) pour importer plusieurs anciens personnages secondaires rattachés à (Superior) Spider-Man, en mettant Otto dans une situation où, tout en voulant bien faire, il faudra qu’il fasse attention de ne pas se faire reconnaître. A trop vouloir faire plus et mieux, cependant, le Superior Octopus se retrouve aussi dans une situation où il commet certaines erreurs. En se croyant très (trop) malin, le Superior Octopus s’impose donc au centre de Spider-Geddon sans le réaliser.
« This is not a negociation. Accept my terms or suffer the consequences. »
Le dessinateur Mike Hawthorne donne à ce numéro des images sans grande fantaisie mais à l’inverse d’une régularité adéquate. La représentation et la narration sont claires et précises. Il trouve aussi un positionnement efficace pour montrer à quel point cette version d’Octopus bouge comme un Spider-Man tout en gardant sa spécificité. Ce qui est étonnant c’est que dans l’épilogue, Mark Bagley, connu pour sa régularité, semble un peu moins à l’aise qu’à son habitude. Certaines cases ressemblent même plus à quelqu’un qui cherche à imiter Bagley qu’à l’artiste lui-même. Mais peut-être tout simplement lui a-t-on demandé cette petite histoire à la dernière minute possible. Néanmoins ce n’est qu’un détail, l’histoire en back-up venant faire un lien nécessaire mais n’étant pas, pour autant, une partie majeure de l’épisode. Superior Octopus #1 réintroduit surtout le personnage en montrant ce qu’il peut apporter de particulier. Ce n’est pas un simple spider-titre surnuméraire façon Spider-Man 2099 ou Scarlet Spider mais un concept qui assume une personnalité à part.
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