Dessin de Chris Weston
Sortie au USA: Mercredi 25 avril 2012
The Twelve est une série qu’on pourrait qualifier de « déconstruite » dans le sens où l’intrigue n’est pas linéaire et où, même, l’important n’est pas de résoudre un crime. Certes, il y en a bien qui a animé les choses jusqu’au numéro précédent mais ce douzième Twelve est une sorte de postface dans laquelle on nous renseigne sur le devenir des personnages restants. Sur leur envie de vivre, sur leur façon d’avancer. TOUT le monde n’a pas survécu, loin s’en faut. Certains des Twelve n’étaient tout simplement pas faits pour vivre au XXIème siècle. A partir de là quelques lecteurs pourraient considérer que Straczynski a « brisé » d’anciennes créations mais là cet ultime épisode sonne au contraire comme un véritable message d’amour envoyé à la plupart de ces héros qui, à des degrés divers, ne renonçent pas. The Twelve, au final, ce n’était pas une histoire de meurtre mais bien un récit sur l’amour et l’espoir, vus sous différentes formes, parfois douces-amères. Le meilleur exemple est cette voix désincarnée qui continue de parler à sa princesse. Et à partir de là le lecteur est captivé par le sort de Rockman, dévoré par l’envie de savoir… et en même temps ne voulant pas en savoir plus. J’imagine mal certains des héros survivants avoir un rôle énorme dans l’univers Marvel (les ventes de la série, entre autres choses, devraient être un frein). Mais d’autres s’en sortent remarquablement bien et pourraient tout aussi bien revenir en guest dans telle ou telle aventure de Hulk ou je ne sais qui…
Et puis il y a Chris Weston qui, de bout en bout, à travers les délais et les détours, sera resté le dessinateur fidèle ou même le « scénariste intérimaire » du one-shot The Twelve: Spearhead. Weston, ce n’est pas surprenant, ne baisse pas les bras si près de la fin. Il emmène les personnages en beauté jusqu’à la dernière page, leur donnant chacun sa silhouette, sa gueule, son expression corporelle. The Twelve s’achève dans un relatif désintérêt des lecteurs américains. Seuls quelques « hardcores » auront tenu jusqu’à la conclusion. Mais il n’en demeure pas moins que les personnages sont attachants. Même ceux qui ont été tué en cours de route s’en sortent finalement mieux que ces limbes dans lesquelles ils avaient été consignés pendant des décennies. A comparer d’autres projets orientés Golden Age, The Twelve est carrément plus lisible qu’un Project Superpowers. Un conseil : Si vous n’avez pas lu cette série ou ne l’avez suivi qu’un temps, gardez un oeil en surveillant la sortie d’une intégrale ou de quelque chose de genre. En tout cas merci aux auteurs pour ce bout de chemin…
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