Dessins de: Paul Gulacy
Sorti aux USA le mercredi 28 juillet 2010
Le tandem Palmiotti & Gray nous a déjà régalé de nombreuses séries comme Monolith, Hawkman, Jonah Hex, Power Girl et bien d’autres choses encore. Mais Time Bomb, malgré un synopsis qui, au demeurant, parait abracadabrant, démarre vraiment très fort. Des fouilles permettent de trouver la dernière arme des nazis : une bombe bactériologique construite pour ravager le monde. Il suffit de ne pas l’activer me direz-vous ? Trop tard : l’entrée dans la pièce a tout déclenché. En quelques instants l’Europe est débarrassée de toute vie humaine et le reste du globe comprend qu’il ne lui reste que quelques heures avant que le nuage mortel se propage. Alors que le compteur tourne, on pense alors à ressortir un vieux projet de machine temporelle jamais vraiment finalisé. Avec l’énergie du désespoir, on place dedans quatre agents spéciaux avec ordre d’empêcher l’activation de la bombe. Seul souci : si la technologie permet de calculer précisément où les voyageurs vont se matérialiser, le facteur temporel n’est pas vraiment au point et les (anti)héros vont louper le coche, se trompant d’époque…
Comment vous dire… Time Bomb, c’est de la bombe (oui, c’est facile mais au moins, comme ça, c’est clair). Parce qu’en dehors du côté « arme ultime » ajouté à l’effet « machine temporelle » (là où beaucoup de scénaristes s’arrêteraient en pensant que le « pitch » existe déjà comme tel sans qu’on doive y ajouter autre chose), Palmiotti et Gray nous donnent quatre aventuriers qui sont loin d’être des enfants de cœur. Si je compare leurs réactions au voyage temporel à la plupart des récits de ce type, ils n’ont pas, par exemple, d’état d’âmes quand il s’agit de bousculer l’époque dans laquelle ils sont tombés. Ajoutez à cela que ces agents très spéciaux sont dessinés par un Paul Gulacy à la fois égal à lui-même et très en forme… Ceux d’entre-vous qui se souviennent de ses Six From Sirius comprendront sans doute ce que je veux dire. Passé l’intrigue de départ, l’ensemble, que ce soit au scénario ou au dessin, est mené de manière énergique. Seul petit souci, peut-être, le fait que les épisodes de Radical soit plus longs que la normale, ce qui fait que pour un épisode de mise en place, on passe quand même un certain nombre de pages avant que le cliffhanger final établisse vraiment la situation. Mais il est clair que ce premier épisode donne faim et qu’on veut la suite le plus rapidement possible…
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