Dessins de Sara Pichelli
Parution aux USA le mercredi 12 octobre 2011
Comme pour l’origine du premier Ultimate Spider-Man, Brian Michael Bendis y va en prenant son temps, en décompressant ce qui dans le Silver Age n’aurait fait qu’une dizaine de pages mais en respectant d’une certaine manière la « découpe ». Il y a donc obtention des pouvoirs, réalisation des pouvoirs et réflexe de recul, l’idée de fuir ses responsabilités. Pour Peter Parker cette phase correspondait au moment où il avait voulu devenu catcheur et se faire de l’argent avec sa puissance nouvelle. Miles, lui, y va à l’économie. Son idée est plutôt de passer inaperçu en espérant que les ennuis ne vont pas se présenter à sa porte. En même temps (et c’est tout ce qui fait l’intérêt de la chose) si les phases sont parallèles les réactions des deux personnages ne le sont pas. Miles s’étant confié à quelqu’un, il a une sorte de « conscience incarnée » (Ganke) qui le pousse à agir alors qu’il ne le voudrait pas. A chaque scène, Miles cherche à se rassurer et à se convaincre que cela n’ira pas plus loin. A plus forte raison puisque d’autres que lui ont des pouvoirs et peuvent prendre les choses en main sans qu’il s’en mêle.
On peut râler sur la décompression mais une chose est sure. Si on compare à ce que faisait Bendis il y a un peu plus de dix ans, on connaissait les paramètres de Peter Parker. Certes il s’agissait de « l’Ultimate Peter Parker » et il y avait donc une certaines mise à jour mais on savait à quoi attendre. Ici, à cette étape du personnage, la décompression est beaucoup plus utile puisqu’il nous faut faire connaissance avec Miles Morales, personnage pour lequel nous n’avons de référence existante. Au bout du troisième épisode, toujours pas de spider-costume en vue, c’est vrai, mais on assiste à la construction du personnage et à la mise en place des « ressorts » de sa personnalité. Après, il y a bien par endroits des choses qui me font tiquer (comme l’apparente familiarité de Ganke avec les origines du premier Spider-Man, comme si le commun des mortels était au courant de l’incident avec l’araignée transgénique) mais globalement c’est plutôt sympathique. Et puis après tout Ultimate Fallout nous a déjà montré le héros en action, donc sa mise en place peut prendre le temps nécessaire. De fait, Bendis est quand même beaucoup plus libre que dans le précédent relaunch d’Ultimate Comics Spider-Man. C’est une « terra incognita », donc on y ressent plus le plaisir de la découverte que celui de la redite…
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