Dessins de Ryan Stegman
Publié aux USA le mercredi 14 septembre
L’Unity Squad avait été monté pour renforcer l’union entre les Avengers et les mutants. Ces derniers ayant été écartés pour des raisons qui deviennent évidentes dans ce numéro, il ne reste que Rogue dans les parages et l’unité avec les mutants n’est plus de mise (si bien d’ailleurs qu’on se demande quel sens Rogue trouverait à faire partie de ce groupe). Gerry Duggan reformule donc prestement le groupe pour traiter d’affaires diverses et sans doute plutôt de la « question Inhumaine », avec une nouvelle héroïne venue de ce peuple. En théorie, tout est faisable pour peu qu’on fasse un peu d’effort pour convaincre. Les Avengers ont déjà vu passer dans leurs rangs des personnages aussi divers que le Red Hulk, Rage ou Deathcry. Donc ça laisse de la marge… A condition qu’on y mette les formes. Et là, c’est un peu le problème. Le coup de la conférence de presse calamiteuse, on nous l’a déjà fait et de manière plus spectaculaire (le speech d’Havok, la mort du Grim Reaper)… Que le même groupe s’engage tête baissée dans cet exercice sans avoir réfléchi à la chose, c’est douteux. Que Deadpool fasse partie de l’aventure ? Comme je le disais, les Avengers en ont vus d’autres. Par contre les raisons avancées sont faibles. Steve Rogers apparaît comme un type qui fait dans le compromis pour financer son équipe que comme un homme de conviction. Et se débarrasser sur un coup de tête d’un allié semble assez incohérent, même si j’imagine que l’idée est de dire qu’étant vieux Rogers est sujet à des sautes d’humeurs et a les idées moins souples. Le vrai problème est fondamental : que font ces personnages ensemble ? Par exemple, pourquoi foutre d’un coup Spider-Man dans l’Unity Squad ? Et quel est son sens de la camaraderie avec Synapse qui… euh… peut commander entre autres choses les pigeons ? Les deux différentes moutures d’Uncanny Avengers avaient un sens, un objectif : faire sortir les mutants de la clandestinité (volume 1) et sauver les jumeaux Pietro et Wanda (volume 2). Là, la chose est très diffuse et Duggan écrit les différents membres de manière un peu forcée, comme si on était dans un épisode de Deadpool & The Avengers.
Maybe Steve’s been replaced by a Skrull ? Are they back ?
Côté dessin, Ryan Stegman (réhaussé par les couleurs de Richard Isanove) s’inscrit lui aussi dans une certaine caricature, des silhouettes déformées qui me font un peu penser à Todd McFarlane sur Amazing Spider-Man (sans les mêmes effets de matière). Parfois ça marche, mais dans d’autres cas c’est plus laborieux. Et surtout certains designs de costumes sont assez sommaires. C’est évident puisque la nouvelle combinaison de Johnny Storm (dessinée par McNiven pour les besoins d’Uncanny Inhumans) fonctionne, elle. Par contre Synapse et surtout Quicksilver semblent échappé d’une solderie des années 90. C’est d’autant plus frappant pour Pietro, qui venait de changer de costume et qui n’avait pas besoin d’urgence d’un relooking, surtout pour hériter d’une telle apparence. Ajoutez à cela un méchant de pacotille qui me semble plus du genre à apparaître dans un fill-in de Cap ou de Spider-Man et vous comprendrez qu’Uncanny Avengers peine à convaincre. On n’a pas de sens de la « mission », pas de sens non plus de la « menace » et l’alchimie du groupe peine à démarrer. Bref, on reste sur sa faim. Et c’est dommage vu le casting.
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