Avant-Première VO: Review Worlds’ Finest #7
11 décembre 2012[FRENCH] Huntress et Power Girl ont fait la rencontre de Robin (Damian Wayne) mais ne sont pas d’accord sur le comportement à adopter par rapport à lui. Les deux héroines décident donc de suivre chacune une piste concernant les traces laissées par Apokolips. Un bon épisode mais qui n’est pas sans défaut.
Worlds’ Finest #7 [DC Comics]
Scénario de Paul Levitz
Dessins de Kevin Maguire, George Perez
Sorti aux USA le mercredi 5 décembre 2012
Voici le deuxième chapitre de la rencontre entre Helena Wayne et son demi-frère d’un autre monde. On comprendra donc que Power Girl soit relativement mise de côté et que l’aspect famille prenne le dessus. Et c’est vrai que le tandem Huntress/Robin fonctionne plutôt bien, surtout dans cette version où leurs liens sont plus étroits. Mais ce n’est pas sans poser un problème de logique à plusieurs niveaux. D’abord il y a le préambule de cette série. Helena et Karen sont sur la piste d’Apokolips, espérant bien contrer les plans de Darkseid. Ca, pas de problème… Mais est-ce qu’on n’oublie pas un peu vite que « Terre Prime » a également rencontré Apokolips cinq ans dans le passé et s’en tiré plutôt bien par rapport à Earth 2 ? En fait on se demande si la priorité des deux jeunes femmes ne devrait pas plutôt être de rentrer au bercail pour informer de l’existence de cet autre monde plus victorieux.
L’autre souci tient au fait que Power Girl et Huntress veulent absolument préserver le secret de leur existence… Même par rapport à des personnages dont elles n’ont aucune raison de douter en termes de confiance ou de compétence. Pourquoi s’ouvrir ainsi à Robin… Mais pas à Batman ou Superman ? Et il y a aussi ce facteur chance qui fait qu’elles semblent tomber spontanément sur des armes d’Apokolips. Si elles sont si répandues, comment penser que les héros de cette Terre ne les ont pas remarqué (au hasard Cyborg, qui fonctionne selon la même technologie). Mais Worlds’ Finest est assurément une série sympathique. Le charisme des deux alliées l’emporte sur les petits défauts de cohérence interne. Et l’alternante entre les pages de Perez et de Maguire fonctionne bien mieux qu’on aurait pu le penser. Avec ce garnement de Damian dans les parages, voici donc un numéro simple, peut-être pas bourré de surprises mais en tout cas efficace…
[Xavier Fournier]