Avant-Première VO: Review X-Men #39
11 décembre 2012[FRENCH] La série X-Men retrouve sa vocation de mélanger des mutants avec d’autres héros de l’univers Marvel. Mais au lieu de viser des têtes d’affiches comme Spider-Man ou les Fantastiques, Seth Peck choisi fort judicieusement de sortir Domino du lot afin de mieux lui faire rencontrer un certain… Daredevil.
X-Men #39 [Marvel Comics]
Scénario de Seth Peck
Dessins de Paul Azaceta
Sorti aux USA le mercredi 5 décembre 2012
Lassée des compromis et des soubresauts liés aux X-Men, Domino a décidé de prendre l’air et d’enquêter, seule (en tout cas en théorie), sur une histoire de casino et de marché noir d’armes de super-villains. Mais dans l’épisode précédent elle a pu se rendre compte que Daredevil lui-même s’était lancé dans une enquête similaire. Et ils ne seront pas trop de deux pour venir à bout de l’arsenal qu’on leur oppose…
Bonne pioche pour le scénariste Seth Peck qui, d’emblée, a trouvé une bonne idée de casting. Peut-être à cause de son association de longue date avec Black Widow, Daredevil a une alchimie véritable avec Domino. Les deux personnages se complètent assez bien (sans que les choses aillent jusqu’à un niveau romantique). La trouvaille est aussi au niveau graphique où Paul Azaceta, ancien collaborateur de Mark Waid, émule autant que possible la tonalité de la série Daredevil (par exemple avec la représentation du sens-radar, similaire à ce qui s’est fait ces derniers mois chez DC). Azacata n’est pas Paolo Rivera ou Marcos Martin mais en tout cas l’effort est notable. On a vraiment pas l’impression que Daredevil est un intrus dans la série. Au besoin Peck et Azaceta font ce qu’il faut pour que Domino s’invite dans l’ambiance du héros aveugle plutôt que le contraire. Même l’utilisation d’armes associées à des méchants classiques a un petit parfum scénaristique du Daredevil de Waid. Et j’écris çà dans le bon sens, à savoir que Peck n’a pas bêtement copié mais a joué à fond l’immersion. Et ca fonctionne bien !
[Xavier Fournier]
Vu comme ça, c’est clair que ça nous change des gros blockbusters qui ne peuvent pas s’écarter des strictes lignes éditoriales des pontes; et ça nous rappelle un peu la légereté de certaines séries de l’époque (ou du concept The Brave and the Bold de la Distinguée Concurrence).
Effectivement, la comparaison avec Brave & The Bold est bien trouvée. Ca me fait le même effet sur A+X.