Tour à tour il oeuvre ainsi sur Flash Gordon ou L’Il Abner. C’est en 1962 qu’il se tourne vraiment vers la profession d’illustrateur et qu’il écrit vraiment la partie de la légende qui va lui donner une renommée internationale. Ses peintures apparaissent alors sur de nombreux magazines ou livres (Creepy par exemple). Ce sont ses oeuvres qui redonnent une nouvelle jeunesse aux romans de Robert E. Howard sur Conan le Barbare. A partir de là, même si Frazetta ne travaille plus dans les pages des comics son rayonnement est immense. Il est en particulier tangible dans le style de beaucoup d’artistes qui dessineront les comics de Conan dans les années suivantes mais c’est tout simplement un modèle pour de nombreux talents actuels. Certaines de ses peintures sont tellement connues que les personnages qu’elles représentent et leurs titres sont devenus la base de comics originaux (comme le Death Dealer ou le Jaguar God…). Ces dernières années la famille Frazetta avait plutôt défrayée la chronique dans une rocambolesque guerre de succession, les héritiers se disputant par avance les oeuvres originales de leur père. Cette dispute avait finalement été réglée il y a quelques semaines à peine… Comme c’est la coutume dans ce genre d’occasion, Comic Box reviendra plus en détail dans son prochain numéro sur la trace laissée par cet immense artiste.
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