[FRENCH] Alors que la sortie de Captain America: Le Soldat de l’Hiver approche, retrouvez notre review du film mais aussi quelques articles dédiés au vengeur étoilé. C’est une journée spéciale Captain America, avec une compilation d’articles récents ou plus anciens. N’oubliez pas, non plus, que vous pouvez trouver un dossier complet sur Captain America dans Comic Box #87, actuellement en vente dans tous les bons kiosques et comic-shops de France et de Navarre.
Toujours un symbole, Captain America est devenu l’un des agents les plus performants du S.H.I.E.L.D. et la figure de proue de la « Strike Force », une unité chargée des missions les plus dangereuses. Mais Steve Rogers tique quand on lui demande d’aller au déjà de certaines limites. Un agent, un soldat, oui. Mais avec une conscience. Face à lui, un visage de l’Amérique pour qui la fin justifie les moyens. Bientôt, les étincelles fusent dans un film qui, en plus du Soldat de l’Hiver, fait un usage intensif de Black Widow, de Nick Fury et de Sam Wilson, alias le Falcon.
On parle Captain America ? C’est l’occasion pour revenir plus en détail sur un pavé… pardon, un « monolithe »… récemment paru chez Néofélis. Ni plus ni moins qu’une monographie monumentale de Jack Kirby, le co-créateur du célèbre héros (et pas seulement, ses contributions à l’Histoire des comics étant légion). Se lancer dans Kirby, c’est comme aborder un continent. Il y a tous les risques de s’y perdre, de confondre – par défaut – son propre ressenti avec l’histoire de l’auteur. Jean Depelley s’en sort pourtant avec les honneurs et une limpidité certaine.
Il est encore là. Stan Lee, l’ancien éditeur-en-chef des Marvel Comics, co-créateur des Fantastic Four, de Hulk, de Spider-Man, des X-Men, de Doctor Strange et d’une horde d’autres héros joue à nouveau le jeu de la « caméo » (de « l’apparition cachée ») dans Captain America: Le Soldat de l’Hiver. De quoi énerver les plus fervents fans de Kirby puisque Lee n’est pas l’un des créateurs de Captain America. Mais cette fois-ci cette apparition se justifie néanmoins bien plus qu’on pourra le dire dans certains cercles…
L’univers Marvel/Timely des années 40 s’appuyait sur assez peu de criminels récurrents. Revenir plus d’une fois taquiner un super-héros tenait de l’exploit. Au delà de deux ou trois apparitions, un tel personnage faisait déjà partie des exceptions ! Finalement il n’y avait guère que deux super-villains réguliers dans les Marvel Comics de l’époque : Le tristement réel Adolf Hitler et son homme de main fictif, le macabre Red Skull (ou Crâne Rouge, si vous préférez la version française).
En 1942 Captain America était déjà largement impliqué dans la Seconde Guerre Mondiale (après tout il avait anticipé la participation de l’Amérique au conflit). Mais il lui restait également du temps pour repousser des menaces un brin plus « exotiques ». Il combattrait ainsi les Sub-Earthmen, peuple dirigé par une certaine reine Medusa, reconnaissable à ses longs cheveux. Ce qui du coup n’est pas sans ouvrir des possibilités liées à l’univers Marvel moderne.
Captain America ne sait pas voler. En tout cas pas officiellement, pas dans la mémoire collective des fans de comics. Encore que. Dans les années 40, il y a bien un épisode où le patriote masqué et son auxiliaire, Bucky, se sont essayés à traverser les airs et en rencontrant, dans la foulée, des adversaires aux noms familiers : Ni plus ni moins que le Vulture et ses Batmen…
En mai 1944, la question de la réincarnation flottait toujours dans l’esprit des scénaristes de Timely/Marvel Comics. Mais cette fois ils allaient l’appliquer à un personnage de premier ordre. Captain America lui-même allait mener l’enquête. La réincarnation était-elle une réalité ou un mythe ? Et quel rôle jouait Hercule dans l’Antiquité ? Tout ça était une nouvelle fois remis sur le tapis dans Captain America Comics #38. Avec des réponses à nouveau étonnantes…
En 1946, Stan Lee n’a pas encore décidé que Captain America a passé des années en hibernation. Ca ne viendra que des années plus tard, dans Avengers #4. Donc du coup se pose la question de savoir ce que devient Steve Rogers après la guerre. Voici Captain America et son pupille Bucky démobilisés et l’administration ne va pas tarder à leur trouver un nouveau rôle.
Pendant le Golden Age, la doublette Captain America/Bucky semblait aussi immuable que la paire formée par Batman et Robin. De manière assez symptomatique, la dynamique de ces deux duos serait remise en question à quelques années d’intervalle par l’arrivée d’une femme. Alors que Batman et Robin seraient rejoints sans les années 60 par Barbara Gordon, la Batgirl classique [1], c’est dès 1948 que Captain America recruterait… Golden Girl !
Il est mort! Crâne Rouge est mort et son âme a, fort logiquement, pris le chemin des Enfers. Mais même mort Crâne Rouge est bien décidé à empoisonner encore la vie de son ennemi, Captain America. Mais que peut faire le nazi décédé ? S’arranger pour que le héros américain soit lui aussi condamné aux flammes éternelles. Captain America risque d’avoir chaud…