Dans la première moitié du tome Mark Schultz (scénariste de Cadillacs & Dinosaurs, ou de Superman), nous plonge dans l’univers du mythique justicier masqué toujours à la lutte à Central City contre les organisations criminelles contrôlées par Octopus. En ville la corruption règne jusqu’au plus hautes sphères du pouvoir et les trafics en tout genre sont légions. Or celui-ci perturbe trop le business du goût des trafiquants qui décident de l’éliminer en lançant à sa poursuite un mystérieux tueur venu d’Europe qui se traine une réputation à vous glacer le sang ! Denny Colt « censé être mort, un esprit » n’est pas homme à s’arrêter au qu’en dira on, il va pourtant avoir maille à partir avec Angel Smerti. Dans un second temps, David Hine (scénariste sur Spawn, The Darkness ou encore co-scénariste sur Spider-Man Noir) met en scène un Spirit déboulonnant un réseau de vente de « Frost », une drogue nouvellement arrivée sur le marché à Central City, mais déjà responsable de trop nombreuses overdoses.
Il est plaisant de constater que les codes qui ont fait le succès du personnage urbain d’Eisner sont repris aussi bien dans le scénario que dans la représentation. Les pin-ups rappelant l’âge d’or du titre sont par exemple au rendez-vous. L’atmosphère particulière des titres de gangsters avec action et règlements de compte à arme à feu est fort bien restituée. L’élément le plus intéressant reste cependant que notre héros, éminemment solitaire de nature, élabore à priori des stratagèmes impliquant sa seule personne ne s’en remettant qu’à lui. Or on peut constater qu’il élucide ses enquêtes et se retrouve souvent tiré
L’intrigue est vraiment convaincante, on prend un certain plaisir à voir Denny Colt évoluer dans son univers, entre les collectes d’indices, la résolution de ses enquêtes, et autres turpitudes. Le suspens s’installe d’ailleurs au fil des planches à mesure que l’étau se resserre et que la tension augmente. Pourtant dans les deux histoires, on peut regretter que la résolution soit un peu téléphonée. Les dessins de Moritat (dessinateur sur Elephantmen mais aussi sur les couvertures de Blade Runner et la série All-Star Western) ne sont pas en reste, son style épousant l’esprit de la série originale, participant à l’harmonie de l’ensemble. En somme un bon point de départ pour re/découvrir ce personnage mythique.
[Anne-Sophie Peyret]
Il arrive enfin sur les écrans : Kraven le Chasseur ! Non, on blague !…
Avec Creature Commandos, James Gunn inaugure un nouveau chapitre dans l’histoire tumultueuse de DC au…
Après deux volets ayant conquis le box-office sans pour autant séduire la critique, Venom :…
Hasard du calendrier, Christopher Reeve fait l'objet de deux documentaires en ce mois d'octobre. Le…
Le documentaire Super/Man : L'Histoire de Christopher Reeve plonge au cœur de la vie de…
Pour bien commencer la semaine, Marvel Studios nous présentent les premières images de Thunderbolts*, prévu…