Cette semaine, ce n’est peut-être pas le retour à la grande action mais les deux héros principaux de l’épisode ne sont pas spécialement « en vacances ». La doublette Beth Greene (Emily Kinney) et Daryl Dixon (Norman Reedus) formée par accident après l’explosion du groupe n’en fini pas de fasciner. Plus on avance et plus l’alchimie entre ces deux-là est intéressante. D’une certaine manière ils incarnent chacun un petit côté « redneck » assez différent. Daryl est le chasseur cynique tandis que Beth est l’optimiste « girly ». Seulement voilà, les voici obligés de cohabiter, de s’aider pour survivre et, clairement, Daryl a l’impression de jouer les baby-sitters avec une Beth qui, en situation de survivalisme, n’est pas forcément d’une grande aide. Elle serait même plutôt à ranger dans la case fardeau (franchement, en cas d’attaque zombie, mieux vaut se retrouver en compagnie des gamines formées par Carol, qui ont plus de cran qu’elle).
Quand débute cet épisode on voit bien que Daryl et Beth ont récolté une donne bien moins favorable que Rick pour sa convalescence récente. Pas de villa pour eux. Au contraire ils sont obligés de vivre misérablement dans des carcasses de voitures ou au milieu des bois. Mais finalement est-ce que ce ne serait pas Daryl, en mode « uber-survivaliste » qui leur mènerait la vie dure en refusant un retour à la normale ? Et inversement Beth veut vivre (c’est à dire pas seulement « survivre ») et profiter de quelques petits plaisirs simples malgré les tragédies. Ce qui est intéressant c’est que pour la première fois depuis longtemps (la saison 2 je crois ?) on fait référence aux antécédents dépressifs de Beth et à sa tentative de suicide. Aujourd’hui, son rôle s’est inversé. Si Daryl la protège sur le plan physique, elle est devenue comme une conscience qui refuse de se contenter de l’alimentaire. Beth va donc finir pas pousser son garde du corps à se lancer dans une quête d’autre chose… En apparence ce qu’ils cherchent est dérisoire mais souder leur complicité…
Ce qui est particulièrement bien vu dans cet épisode c’est que Beth et Daryl, les deux « campagnards » de la série (techniquement Maggie est tout aussi rurale que sa sœur mais elle est mieux adaptées), sont paumés et pas à leur place même quand ils trouvent un premier refuge (un club de golf un tantinet bourgeois qui ne représente pas le milieu social d’où ils viennent). C’est le genre d’endroit que les deux personnages n’auraient sans doute jamais visité sans l’apocalypse zombie, où ils ne peuvent pas être réellement à l’aise (même si les morts-vivants les laissaient tranquilles) et ils vont migrer ailleurs assez rapidement, dans un environnement qui leur convient plus et qui va leur permettre, enfin, de tirer certaines choses au clair. Même si on n’aurait pas été contre un petit aperçu de ce que font les autres pendant ce temps, c’est un bon épisode qui continue de construire la dynamique du (petit) groupe. Daryl est un des principaux personnages de la série, ce n’est pas une grande news, mais Beth se révèle réellement depuis cette saison…
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